En adhérant à ces deux Syndicats, le Grand-Figeac :
Les 2 syndicats travaillent selon une méthode établie, en diagnostiquant les besoins, en les confirmant par des études et, enfin, en mettant en œuvre les actions sur le terrain. Le tout est planifié sur plusieurs années.
Pour le bassin du Lot médian (2022-2027) et pour le bassin du Célé (2023-2033).
Les 2 programmes sont construits suite aux diagnostics de terrain et en concertation avec les différents partenaires techniques et financiers.
Dans la poursuite des précédents programmes, sont prévues par exemple des actions de retrait de points d’abreuvement au cours d’eau, des travaux de restauration morphologique, des actions de suppression de micro-décharges en bord de cours d’eau ou de lutte contre les espèces envahissantes.
L’élaboration du nouveau plan de gestion sur le bassin du Célé est menée en 2022 conjointement à la révision du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) et à la mise en œuvre du Contrat de rivière 2020-2025.
Le Grand Figeac est concerné par 2 PPG sur son territoire couvert par le SMDMCA :
Le CPT est en cours d’instruction auprès de l’Agence de l’Eau et s’il est retenu, sera signé en cours d’année. Donc le texte serait à modifier comme ceci :
Le SMDMCA anime également le Contrat de Progrès Territorial Bave Cère Mamoul 2023-2027 , regroupant plusieurs maîtres d’ouvrage intervenant directement ou indirectement dans le grand cycle (GEMAPI) et le petit cycle de l’eau (eaux usées, eau potable).
En plus de l’accompagnement gestionnaires de zones humides, le SmCLm a été retenu dans le cadre d’un appel à projet pour la restauration de zones humides. Des travaux auront lieu sur Latronquière, Lauresses, Gorses et Balaguier d’Olt.
Le SmCLm poursuit aussi son rôle de veille sur les espèces patrimoniales (écrevisse à pieds blancs, moule perlière,…) et de suivi des espèces cibles (notamment la truite fario).
Le SMDMCA, a été également retenu à l’appel à projet pour la restauration des zones humides de tête de bassin. Quatre Communes du Grand-Figeac sont concernées : Sénaillac-Latronquière, Labastide du Haut-Mont, Anglars et Leyme.
La loi sur l’eau de 2006 demande la restauration de la continuité écologique sur le Célé, le Bervezou et le Veyre sur le territoire du Grand-Figeac. Des obstacles ont été aménagés pour permettre la libre circulation des poissons et/ou des sédiments.
Des travaux ont eu lieu à Bagnac-sur-Célé, Linac, Gorses et le Célé à Boussac.
Deux plans d’eau ont été réaménagés au cours des cinq dernières années en raison de leur impact sur les milieux aquatiques. Sur le Grand-Figeac, les deux opérations phares ont concerné le Roc de France à Latronquière et Lauresses et la gravière d’Espagnac Sainte-Eulalie.
Le SMDMCA et le SmCLm recensent, dans le cadre de leurs diagnostics de rivières, les tronçons de cours d’eau impactés par le piétinement du bétail. Ils peuvent proposer un accompagnement technique et financier aux éleveurs volontaires.
Pour ce volet, l’enjeu unique se tient sur le territoire du Syndicat mixte Célé Lot Médian.
Le bassin du Lot est couvert par un Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI), animé par le Syndicat mixte du bassin du Lot. Sur le territoire du Grand-Figeac, les zones à enjeux « inondation » s’étendent notamment sur le Célé de Bagnac à Sauliac et sur la vallée du Lot de Cuzac à Larnagol.
Le SmCLm, en tant que maître d’ouvrage, porte différentes actions sur son territoire.
Les différentes actions reposent sur des études hydrauliques et hydromorphologiques préalables (Figeac, Bagnac-sur-Célé, Cajarc, Capdenac) visant à mieux connaître la dynamique des cours d’eau et le fonctionnement des zones d’expansion de crues et des systèmes d’endiguement potentiels. Les premiers travaux ont démarré en 2022.
Des travaux de plantations de haies dans la vallée du Lot sont également prévus dans les années à venir. Ces plantations permettront au cours d’eau en crue de dissiper son énergie.
Un système d’endiguement se compose d’un ou plusieurs ouvrages conçus pour défendre une zone protégée contre les inondations et/ou submersions et cela jusqu’à un niveau d’événement précis nommé le « niveau de protection ». Cela peut également être un ouvrage qui, par sa configuration, son implantation, agit comme une digue alors que sa vocation initiale était autre, une route en bord de rivière par exemple. Le système d’endiguement doit répondre à la réglementation en vigueur et être classé en fonction du nombre de personnes se trouvant dans la zone protégée.
A noter que plusieurs niveaux de protection peuvent être définis au sein d’un même système d’endiguement.
Schéma illustrant la notion de digue.
Tant que la ligne d’eau reste sous le niveau de protection, la digue assure son rôle de protection de la zone à protéger, c’est-à-dire que la protection de ce territoire est garantie.
Ces missions, auparavant menées par l’État et les Communes, ont été transférées aux Établissements Publics de Coopération Intercommunale avec comme seul moyen de financement la possibilité de mettre en place une taxe : la taxe GEMAPI. Ce produit est prélevé sur les impôts liés au foncier des ménages et des entreprises.
La planification des opérations permet également d’aller chercher des financements auprès de différents partenaires que peuvent être l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, les Départements du Lot et de l’Aveyron, la Région Occitanie, l’État et l’Europe.
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