… Ou comment accompagner l’évolution des pratiques en faveur d’une agriculture respectueuse de l’environnement et adaptée au changement climatique ?

Il s’agira de mener, en coordination avec la profession, des actions d’accompagnement sur les conditions de production ou comment produire mieux dans un contexte de changement climatique sur un territoire fortement orienté vers l’élevage, et avec différentes spécificités pédoclimatiques entre Causses et Haut-Ségala.

Le sol, ressource naturelle à part entière, constitue également un des 1ers outils de l’agriculture. La préservation du foncier agricole et de son potentiel de production est un levier important pour favoriser la création d’activités agricoles et le maintien d’une agriculture dynamique.

Des exemples d’actions à venir : 

• Constitution d’une structure foncière territoriale
• Accompagner les projets de plantation de haies à l’échelle communale

Ou comment accompagner les évolutions socio-économiques de la profession agricole localement ?

Le nombre d’installation agricole ne permet pas de compenser la vague de départs en retraite d’ici 5 ans. Une forte proportion de porteurs de projet agricole s’inscrive dans le cadre d’une reconversion professionnelle, hors cadre familial et avec des perspectives de productions diversifiées.

Cette évolution des projets et des visions du métier se traduit par la recherche d’une meilleure vivabilité du métier avec des actions en faveur de nouvelles organisations du travail.

La démarche Oh My Lot ! existe à l’échelle du département pour renforcer l’attractivité du Lot, faciliter la transmission des entreprises et l’intégration des nouveaux habitants. Au-delà du volet entreprise, il apparait opportun de promouvoir auprès de futurs agriculteurs, l’accompagnement familial et social proposé par le Grand-Figeac pour faciliter l’installation de leur famille sur le territoire et la concrétisation de l’idée au projet.

Comment adapter les filières alimentaires aux besoins du territoire et des consommateurs pour améliorer l’autonomie alimentaire du territoire et favoriser l’accessibilité à une alimentation durable ?

Il intègre ainsi la recherche d’une adéquation entre l’offre de production et la demande en denrées alimentaires : La surface agricole sur le Grand-Figeac est suffisante pour nourrir la population mais présente un manque de diversité de production agricole destinée à la consommation humaine. Certaines productions sont ainsi déficitaires au regard du besoin des habitants du territoire. Cependant ce besoin nécessite d’être caractérisé et objectivé pour évaluer ensuite le potentiel de développement des filières ciblées.

Des exemples d’actions en cours et à venir :

• Le recensement des besoins en produits locaux auprès de la restauration hors domicile
• Accompagner les professionnels de la restauration collective et les producteurs dans l’approvisionnement de proximité
• Expérimenter la mise en place d’une chaine agri-alimentaire carné de proximité

Le système alimentaire intègre une multitude de structures intervenant à différents niveaux de la chaine alimentaire. Il s’agit à travers cet axe de favoriser l’interconnaissance et la mise en œuvre de synergies entre les acteurs socio-économiques, les collectivités et les citoyens pour mener des projets permettant d’initier des projets de coopération, de mutualisation, et de favoriser la création de valeur économique sur et pour le territoire.

Des exemples d’actions en cours et à venir :

• Renforcer la visibilité de l’offre locale sur les marchés et lieux de distribution
• Participer à la démarche de solutions logistiques portée par le Département du Lot
• Accompagner le développement de l’Opération « Terroirs dans l’assiette » de l’Office de Tourisme avec les restaurateurs du territoire
• Constitution d’un écol’lieu : lieu-école pour avancer ensemble dans les transitions de société et l’agroécologie

Près de 25% des Français se restreignent sur la quantité de ce qu’ils mangent pour des raisons financières, 40% sur la qualité, alors même que chaque année en France, 10 millions de tonnes de nourriture partent à la poubelle.

La nourriture industrielle et les changements sociétaux ont aussi induit une modification voire une perte des pratiques culinaires. En France, un adulte sur 2 est en surpoids et la prévalence de l’obésité s’élève à plus de 17 % .

Face à l’augmentation des maladies liées à l’alimentation et dans un contexte de changement climatique, il convient d’encourager des comportements de consommation plus sains et des systèmes alimentaires plus durables.

Cet axe regroupe ainsi les notions d’éducation à l’alimentation et d’évolution des pratiques alimentaires en restauration collective et dans les foyers. Les différentes actions s’inscrivent dans une perspective de nutrition/santé mais également de sécurité alimentaire au sens de la justice sociale et de la lutte contre la précarité, et de qualité de l’alimentation disponible.

Des exemples d’actions en cours et à venir : 

• Animation d’ateliers culinaires auprès des adolescents et des familles
• Favoriser la formation des équipes de restauration collective à une alimentation durable et saine
• Prévenir et réduire le gaspillage alimentaire auprès des acteurs de la restauration collective
• Réaliser un diagnostic local de précarité alimentaire